الاثنين، 9 ديسمبر 2019

حسانين خاطر

مصر المنارة أم الدنيا أمنا 
تسعد ب نورك يابن اخى عدنان 

عرفه الرابي  قد انرت مصرنا 
وشذا عطرك فاح بكل مكان 

شاعرنا المبجل بك ترتقى حروفنا 
ولقصيدك تنحنى الأقلام 

أهلا وسهلا قد حللت بديارنا 
نورا أضاء الديار والسكان  

سعد الفؤاد ونبض لك قلبنا 
شوقا لرؤياك ياعظيم الشان 

يابن الأصالة حبك يسرى بدمائنا 
أراه يختلط بالدم فى الشريان 

متى نراك نورا يضيء بيتنا 
وتجود علينا برؤياك يابن الكرام 

ونتشرف بضيافتك ويزداد شرفنا 
بالبقاء معنا عددا من الأيام 

يابن فلسطين الأبية يافخرنا 
بآل الروابى تمتطى الفرسان 

تفضل علينا وكن كريما بلقاءنا 
تظل ذكراك على مدى الأزمان 

عطرا معتقا يفوح بدارنا 
وسعادة للقلب والوجدان 

ونورا يضيء إذا مااحل ليلنا 
وفى النهار شمسا بددت الظلام 


بقلم حسانين خاطر 
صادق الوعد 
17 / 9 / 2018م

سميرة مسرار

الهروب 

لما أنت يا قلب صامت منذ زمن بعيد....
من أغلق أبوابك ببصمة يده وابتعد.....
حتى ذبلت أزهارك وضاعت أحلامك.....
لا الصبا شفع لك ولا الجمال أنقدك ...
فلا تهجر أمنياتك ولا تخفي فرحتك....
وارتقب غيم الشتاء لعلها به تعود....
حاملة بين ايديها بقايا عشق  يحن للحبيب ......
منتظرة الشمس بشروقها لتضيئ الليل....
 فأين انت ياسيدي  ... ...
بالأمس امتلأ صيفك حبا بغمامتي
فرحلت إلى شواطئك سعيدة ......
فلما الهروب اليوم من خيمتي......
 بعد ان اشتعلت نارك في ذاتي.....
ألم أكن طفلتك المدللة ...   
 التي زحزحت قلبك رغم ثباته.....
وحتلت قلعتك بهمساتها.... 
فلما لا تحدثني هذا الصباح ...
لأقول لك أن الفؤاد من هجرك مجروح ....... 
والروح تاهت في مكان مهجور.... 
ونار الشوق أحرقت الجسد المفتون...   
فرأفة بحبيبك الحزين.....


✍سميرة

الأحد، 8 ديسمبر 2019

Par Mohamed KHASSIF

MODERNITE ENDOMAGEE (1)
                       

« Ce parcours n’est pas une simulation abstraite de l'art contemporain, ni une copie fragmentée des implications du patrimoine artistique redécouvert, mais une nouvelle formulation encore à ses débuts ou peut-être, très probablement terminée ».
             (Khalil M’rabet, Eloge de la tradition plastique marocaine)

Cette nouvelle formulation est-elle réellement à ses débuts ? L’idée de « début » ne réjouira pas Toni Maraini*, elle, qui a toujours rejeté dans ses écrits et ses interventions l’idée de « naissance » ou « jeune peinture ». Déjà en 1960, Gaston Diehl avait édité une série de monographies d’artistes marocains, célébrant la naissance « de la jeune peinture marocaine ». Après lui, vers 1964, Michel Ragon écrivait : « l’art marocain vient de naitre ». On parlait aussi de la naissance d’un enfant, à travers lequel « le Maroc redécouvre son identité ». Michel Ragon affirmat dans une autre occasion que les peintres marocains doivent partir de zéro du moment que leur art traditionnel était décoratif. (Tous ces propos sont tirés de « Ecrits sur l’art » de Toni Maraini).
T. Maraini voit l’histoire de l’expérience plastique marocaine rattachée à des origines locales, bien profondes. « Une histoire non apparente, pendant laquelle, engourdi ou voilé, le sens pictural éclipsé se manifeste autrement ou poursuit, souterrain, son propre chemin (…) Il n’y aurait donc pas de naissance surprenante et « vierge » de la peinture marocaine par greffe extérieure, mais, plutôt, par des racines qui plongent dans « l’humus »global de la nation et l’évolution de son histoire » (1).
On peut s’interroger, au côté de T. Maraini sur l’identité de cette histoire artistique marocaine, qui selon elle, « formant un tout qui va de la préhistoire aux arts de ce siècle et aboutissant à une prise de conscience de sa propre signification, de sa propre logique historique ? »
L’histoire de la peinture marocaine forme-t-elle vraiment un tout (homogène) qui prend son départ dans la cartographie de la préhistoire pour se voir s’étendre consciemment aux arts contemporains ?
A travers quelles œuvres peut-on justifier cet acte de dilatation tectonique ? Qui des artistes locaux ou même arabes suivent cet itinéraire diachronique ? J’aime bien ces terme propres à la géographie et la cartographie que pas mal d’écrivains utilisent dans leurs écrits sur la peinture marocaine. Ils sont très significatifs et traduisent bien la situation critique de cette peinture. Un écrivain analysait cette situation tout en sautant d’une carte à une autre de l’atlas pictural marocain Cette nouvelle « méthode » adoptée par des critiques illustrent rationnellement l’idée « des iles » éloignées, avancées par le penseur Mohamed Abid Aljabri, qui caractérise la pensée arabe dans sa globalité.
Si cette pensée s’articule sous forme d’ « iles » isolées, comment l’histoire de son art peut-il vivre une logique de continuité historique ?
Pour légitimer sa thèse Toni Maraini adopte l’idée du critique allemand Rudolf Arnheim qui voit que « l’art moderne est l’aboutissement d’une longue évolution historique et que la conscience de ce passé multiforme participe de sa signification »(2) Elle continue : « aucune raison de ne pas admettre semblables vérités à propos du Maroc »(3)
Une comparaison loin d’être légitimée ! Il est clair comme la lune que l’histoire intellectuelle et artistique du Maroc ne peut en aucun cas être égalée à celle de l’Europe. A quoi sert de comparé un Esprit dominant, stable et continu, à un Esprit dominé, instable, fragmenté, menant une histoire déchirée.
Le ministère de tutelle est impliqué de la tête aux pieds dans la situation critique que vit actuellement l'art au Maroc. Je ne l'appellerai pas " marocain», car l’identité est une problématique qui laisse à désirer. Cette institution encourage la médiocrité, envoie continuellement les mêmes têtes pour représenter le Maroc dans des manifestations nationales et internationales, des biennales… Les expositions dans les galeries "Prestigieuses" sont accordées « sous dossiers ».  Les galeries historiques ne sont plus actives notamment, Bab Rouah, galerie Cherkaoui de Rabat et autres. Les jurys conviés pour les sélections sont toujours les mêmes, les subventions allouées aux arts ne sont pas équitables, la carte d'artiste est une pièce obsolète etc.
Les galeries d'art privées se partagent la responsabilité avec l'institution officielle. Elles ne jouent plus leur rôle comme avant, à savoir la promotion de l'art et des artistes. Cette crise des galeries a vu le jour dès la fin des années 80. On ne cherche plus les nouveaux talents, et si on en découvre, on les bloque, on les conditionne et on ne leur laisse plus la liberté d'agir. Des exemples d'artistes qui ont résilié leurs contrats avec les galeries sont témoins de ce que je dis. Inutile de citer des noms.
L'histoire de la peinture moderne au Maroc a connu deux vraies galeries dont les objectifs étaient clairs et précis, loin de tout mercantilisme.  Je ne dis pas que la galerie doit bosser sans penser à l'argent. La galerie Nadar, ouverte en 1974, à Casablanca, par Leïla Faraoui, qui s’est engagée depuis plus de 40 ans à encourager les artistes dans le but de promouvoir un art pictural qui était à ses débuts. Comme exemple de collaboration, la gérante de la galerie disait : «Mohamed Kacimi venait de Meknès avec ses tableaux dans le train. Il dormait chez nous à la maison, je prenais ma voiture, le raccompagnais à Meknès et ramenais avec moi les tableaux qu’il n’a pas pu transporter. J’en faisais de même avec Mohamed Drissi. Il y avait un travail de collaboration sincère avec les artistes». (4)
La galerie l'Atelier de Rabat Fondée par Pauline de Mazières en 1971, (elle céda son espace à un café qui voulait rester non loin du monde de l’Art. Il porte le nom « Picasso »). Cette galerie est considérée comme « l’institution artistique privée de référence, non seulement au Maroc mais plus généralement dans le monde arabe. En vingt ans d’existence, et avec l’organisation d’une centaine d’expositions individuelles ou collectives, (elle) a montré plus de 90 artistes » (L’Opinion du 8/11/2013).
« Fondée par Pauline de Mazières, rapidement rejointe par Sylvia Belhassan, la galerie d'art L'Atelier de Rabat a été, entre 1971 et 1991, une institution artistique de référence au Maroc, mais aussi, plus
généralement, dans le monde arabe. En vingt ans d'existence, et avec l'organisation d'une centaine d'expositions individuelles ou collectives, cette galerie a montré plus de 90 artistes issus non seulement du Maroc, mais aussi de la scène artistique de divers pays arabes ou européens. Foyer artistique et culturel très vivant à Rabat, cette galerie rassemblait, au-delà des peintres et sculpteurs, toute la vie culturelle marocaine. Alors que l'époque était marquée au Maroc par une peinture folklorisante, naïve ou postorientaliste, Pauline de Mazières et Sylvia Belhassan ont fait des choix très ambitieux en privilégiant délibérément des artistes souvent jeunes, marqués par l'abstraction ou la géométrie, l'informel ou la dimension narrative, s'inscrivant ainsi dans les courants internationaux de l'art contemporain. Melehi, Belkahia, Bellamine, Chebâa, Kacimi et beaucoup d'autres artistes encore ont exposé à L'Atelier. »
 A partir de là, les choses ne sont plus les mêmes. Ces deux galeries ont perdu leur confiance dans ce qui se fait comme pratique picturale. Nadar a fermé ses portes (momentanément) et l’Atelier a
définitivement cédé son espace.
Les changements ont touché les personnes/artistes et les espaces d’exposition. Au milieu des années 90 de nouvelles galeries fourmillent comme des fougères, occupant l’axe Rabat – Tanger.  Leurs activités restaient limitées dans le temps et dans l'espace. Une galerie ouvra ses portes rien que pour l'art naïf. Elle ferma au moment où le patron eut réussi à acquérir une belle collection de ce style. Les exemples sont là et restent toujours témoins de cette histoire instable de la peinture marocaine.
Les nouvelles galeries des années 2000, installées spécialement à Marrakech, font renaître un art « folklorique » dénué de toute valeur esthétique, loin de défricher le chemin pour un parcours historique et « créer une véritable mémoire de l’art marocain ». Celles que l’on peut considérer comme « sérieuses » jettent généralement, leur ancre au-delà des frontières.
Elles courent derrière des sous-produits du Post Modernisme, soutenues dans leurs quêtes par des institutions de poids, notamment l’officielle. Ces galeries n'accordent aucun intérêt à ce qui se fait à l'intérieur. Si elles le font, une ou deux fois par an, c'est pour ré exposer des œuvres désuètes ou des styles périmés, pleins de nostalgie.
Quoiqu’il en soit, « de telles structures, bien qu’elles demeurent incapables de créer une véritable mémoire de l’art marocain et de promouvoir amplement un véritable marché de l’art, n’en demeurent pas moins les jalons d’une médiation dont le devenir de la création artistique dépend profondément » (5).



* Toni Maraini est un écrivain italien, poète, historien de l'art, essayiste et érudit dans l'art et la culture marocaine et maghrébine. Elle est née en 1941 à Tokyo (Japon). Après une première visite au Maroc à l'été 1963, elle y revient avec Melehi après l'été 1964. Elle accepte ensuite l'offre d'enseignement de l'histoire de l'art à l'École des Beaux-Arts de Casablanca. Au Maroc, où elle se marie avec l'artiste Mohamed Melehi et vit jusqu'en 1987, elle participe aux activités artistiques et culturelles de l'après-indépendance en s'engageant dans de nombreux projets pionniers en collaboration avec le 'Groupe de Casablanca' des artistes et des poètes de la revue 'Souffles' et au fil des ans elle écrit sur ces activités et sur de nombreux peintres. Elle est parmi les promoteurs de certains événements publics en plein air appelés «Présence Plastique» à Casablanca et Marrakech ; Elle participe à la naissance des magazines 'Maghreb Art' (1965) et 'Intégral' (1971) tout en poursuivant des recherches de terrain sur les arts marocains traditionnels et l'histoire. (Wikipédia)
**Les fragments de textes portant un astérisque sont mes propres traductions de l’arabe.
1- Toni Maraini, Ecrits sur l’art, Ed. Le Fennec, Casablanca, 2014.
2- Idem.
3- Idem.
4- Kenza ALAOUI - Leila Faraoui, l’art et la manière, – Maroc hebdo, 15 juin 2015.
5- Farid ZAHI - D’un regard, l’autre l’art : et ses médiations au Maroc, Ed. Marsam,
Rabat, 2006, Page 70.

محمد سعيد أبو مديغم

*   حُرُوْرُ الفِرَاقِ   * 

تَحَدَّرَ دَمْعِي مِنْ حُرُوْرِ الفِرَاقِ  
وَبَاتَ شُجُوْنًا زَادَ حَرَّ المَآقِ 

وَفَارَقْتُ رُوْحِي يَوْمَ فُرْقَةِ ظِبْيَةٍ 
وَيَا لَيْتَنِي وَدَّعْتُهَا فِي سِيَاقِ

وَلَاقَيْتُ حَتْفِي فِي وَدَاعٍ مُؤرِّقٍ
فَإنَّ جَنَانِي بَاتَ مَوْتًا يُلَاقِي 

فَإِنِّي بِمَيْتٍ فِي الحَيَاةِ بِدُوْنِهَا
وَكَيْفَ أَعِيْشُ العُمْرَ دُوْنَ رِفَاقِي

فَقَدْ هِمْتُ حُبًّا كَانَ كُلَّ تَدَلُّهي
كَمَا هَامَ قَيْسٌ فِي هَوًى باحْتِرَاقِ

وَبِتُّ نَحِيْلَ الجِرْمِ أَشْكُو رَزِيْئَةً
فَإنَّ الرَّزَايَا أَصْبَحَتْ فِي اشْتِيَاقِي

وَبَاتَ غَدِي كَالأَمْسِ يَنْهَشُ مُهْجَتِي 
نَدِيْمِي دُجًى أَرْخَى سُدُوْلَ الخِنَاقِ

وَصَمْتِي حِوَارٌ جَالَ جَوْفَ حَشَاشَتِي 
يُحَاصِرُ كُلِّي مَا لَهُ أَيُّ رَاقِ 

وَبَيْنَ ضُلُوْعِي دَاءُ جَفْوٍ مُبَرِّحٍ
وَمَا مِنْ دَوَاءٍ قَدْ يُعَافِي شِقَاقِي 

سِوَى نَظْرَةٍ مِنْ عَيْنِ خِلٍّ مُحَبَّبٍ
يُمِيْطُ انْفِصَالًا بِاللِّقَا وَالتَّلَاقِ 

وَيُشْفِي جِرَاحًا أَدْمَتْ القَلْبَ زُكَّةً
بِتِرْيَاقِ حُبٍّ كَانَ عَذْبَ المَذَاقِ 

فَيَا لَيْتَ إِمْسَاءً تَجِيءُ طُيُوفُهَا 
لِتُخْبِرَهَا عَنْ دَمْعِ حُزْنِي العُرَاقِ 

فَمَا رَقَأَتْ مِنْ بَعْدِهَا دَمْعَةُ النَّوَى
وليلى نأت عنّي بأرضِ العِرَاقِ 

 وَكَيْفَ أُوَارِي عَبْرةً مِنْ تَبَاعُدٍ 
 تُسَافِرُ فِيْهَا لَهْفَةٌ فِي اسْتِبَاقِي

أَلَا بَلِّغُوا لَيْلَى سَلَامَ مَحَبَّةٍ
فَحُبِّي لَهَا مَا زَالَ شَوْقَ الحِدَاقِ 

وَإِنِّي كَطِفلٍْ فِي أيَادِي حَنَانِهَا
يَتُوْقُ لِحضنٍ دَافئٍ فِي عِنَاقِ

رَعَى اللهُ عُمْرًا كَانَ فِرْدَوْسَ غِبْطَةٍ
أَحِنُّ لَهُ شَوْقًا بِدَمْعِي المُرَاقِ

*******
محمد سعيد أبو مديغم
بحر الطّويل 
6/12/2019

السِّيَاق : النَّزْعِ الأَخير ، أَيْ في حالَةِ احْتِضار
تَدَلّه : هَمٌّ وَحُزْنٌ مِنْ عِشْقٍ
الجِرْم : الجِسم 
الرّزِيئة : المصيبة 
رَاقٍ / الرَّاقِي : رقَى الْمَريض : عَوَّذَهُ وَقَرَأَ لَهُ لِيَشْفَى
جَفو : بُعْد ، هجر ، خصام 
مُبَرِّحٌ : شَدِيدٌ ، حَادٌّ
يُميط : يُبْعِد 
الزُّكَّة : الغَمُّ والغيظ
العُرَاق : الصافي 
رَقَأتْ : سكَنَتْ وجفّتْ 
أُوَارِي : أُخْفِي
غِبْطَة : سُرور ومَحَبَّة

محمد الفاطمي الدبلي

وَليْسَ يَفْلحُ منْ في الجَهْلِ قَدْ وَحلا

لا يَجْتَني النَّفْعَ مَنْ لمْ يُتْقِنِ العمَلا***وَلا ينالُ الهُدى منْ آثَرَ الحِــــــــيَلا

وأرجَحُ النَّاسِ عقْلاً منْ بِفِطْنَتِهِ***لا يَعْرفُ الحَيْفَ والتَّــــدْليسَ والوجَلا

تَرْقى النُّفوسُ إلى الخَيْراتِ جاِهدَةً***فَتُدْرِكُ العَصْرَ والتَّغْيـــــيرَ والأَمَلا

وَبالإِرادةِ يَجْري العزْمُ نــــحْوَ غَدٍ***فَيَمْنَحُ العَــــــــــقْلَ بِالإقْدامِ ما سَأَلا

تَصْحو الشُّعوبُ إذا ما العِلْمُ أَيْقَظَها***وَلَيْسَ يَفْلَحُ مَنْ في الجَهْلِ قَدْ وَحَلا
////
ماذا سَأكْتُبُ والأَقْلامُ تَحْتَضِرُ***وَالسَّاعَةُ اقْتَرَبَتْ والنَّاسُ تَنْتَـــــــــــظِرُ؟

نُمْسي وَنُصْبِحُ في ظَلْماءَ دامِسَةٍ***وَالكُلُّ يَعْلَمُ ما يُخْــــــــــــــفي لنا القَدَرُ

تَبْقى الشُّعوبُ إلى الحُكَّامِ خاضعَةً***تَحْني الرُّؤوسَ وَتَحْتَ القَمْعِ تُعْتَصَرُ

لا يَمْلِكُ العَزْمَ إلاَّ شَعْبُ مُجْتَــــمَعٍ***لَمّاَ يُريدُ بِصِدْقِ الجِـــــــــــدُّ يَنْتَصِرُ

وَمَنْ أَرادوا العُلى تَأْتي بِلا عَمَلٍ***أَتاهُمُ الوَهَنُ القأضي بما انْتَـــــظَـروا
////
أبْكي على وَطني والنَّاسُ تَبْتَـسِمُ***كَأَنَّ حُزْني بِرَيْبِ الفِعْلِ يَتَّــــــــــسِــمُ

هَبَّ البَغاءُ على الأَوْطانِ مُنْتَـــقِماً***مِنَ العَقــــــــيدَةِ والفُسَّاقُ ما نَدِمــوا

كَأَنَّ أُمَّتَنا في البُؤْسِ قَدْ غَرِقَتْ***فَطالها الجَهْـــــــلُ والإِمْلاقُ والسَّــــقَمُ

وَلَيْسَ يُقْبَلُ إنْ أَنْكَرْتَ مِحْنَتَنا***فَواقِعُ الحالِ بِالنُّقصانِ يَصْـــــــــــطَــدِمُ

مازلتُ أُومِنُ بالتَّغْييرِ في وَطَني***لوْلاهُ ما حَقَّقتْ أَحْلامَها الأُمَــــــــمُ
////
إشاعَةُ الظُّلْمِ في الأَوْطانِ طُغْيانُ***وَالحُكْمُ في بَلَدي حَيْفٌ وَبُهْــــــتانُ

والنَّهْبُ والزُّورُ والأَسْماءُ واحِدَةٌ***والبَغْيُ طاغٍ وَشَـــرُّ النَّاسِ أَلْوانُ

نَكادُ نُصْبِحُ كالعُبْدانِ في بَلَـــــدي***وَما لنا كشـعوبِ الأَرْضِ أَوطانُ

كالكادِحينَ على نارٍ مَعيشَتُـــــــهُمْ***وَكلُّ عَيْشٍ يُهينُ النَّاسَ خُـسْرانُ

وَلَيْسَ يَقْوى على التَّغْييرِ مُجْتَـــمَعٌ***أَعاقَ نَهْضَتَهُ جَهْلٌ وَطُغْـــــيانُ
////
قُلْ لي:بِأَيِّ جَديدٍ جِئْتَ يا عامُ؟***مازالَ في وَطَني التَّغْيـــــيرُ أَوْهامُ

بِئْسَ الشُّعوبُ أَذَلَّ الجُبْنُ نَعْرَتَهُمْ***واللَّيْلُ عَسْعَسَ والحُــــكَّامُ ظُلاَّمُ

ما أَقْبَحَ الجُبْنَ عِنْدَ النَّاسِ إنْ ظُلِموا***إنَّ الجَبانَ يِســوءِ الطَّبْعِ لَوَّامُ

وَكُلُّ شَعْبٍ سَيَجْني ما سَيَزْرَعُهُ***والعِلْمُ نُورٌ وَجَهْلُ النَّاسِ إِعْــدامُ

يَجْري الزَّمانِ وَكُلُّ الخَلْقِ يَتْبَعُهُ***وَسِــرُّ نَشْأَتِــــــنا ساعاتٌ وَأَيَّامُ
////
كَيْفَ المَآلُ إذا ما ساءَتِ الحالُ***وَهَبَّ وَيْلٌ بِضَـــرْبِ النَّارِ قَتَّالُ؟

وَقَـــدْ سَأَلْتُ لِأَنَّ الـقُدْسَ صادَرَها***أَعْداءُ رَبِّي بِـدينِ الحَـقِّ جُهَّالُ

وَكيْفَ أَسْكُتُ عَنْ تَهْويدِ حاضِرَةٍ***وَما لَها بِأَقاصـي الأرْضِ أَمْثالُ؟

أَنالَها الشَّرَفَ الأَعْلى مُعَــــلِّمُنا***مُحَمَّدُ المُنْذِرُ المُــــخْتارُ مِفْضال

لِذلكَ القُدْسُ لَنْ نَرْضاهُ عاصِمَةً***لِلْمُعْتَدينَ وَجُـــبْنُ الــــنَّاسِ إِذْلالُ

محمد الفاطمي الدبلي

محمد خصيف

شهادة اختطاف


 ياللمفاجأة.
هذه لوحتي! عشيقتي!
نزعت مني نزعا. اختطفت مني قسرا. افتقدتها منذ أزيد من عشرين سنة ولم تترك لي حتى فرصة استنشاق زيت حلتها الكتاني ولا أمتع بصري بألوانها البهية. إحساس انتابني فجأة، وغمرني كشعور خشن سرى يدغدغ أطرافي، حينما رأيت لوحتي القرنفلية معلقة تستنشق غبار الدكان النتئ، اقتربت منها لأتاكد من هويتها، وإذا هي فعلا تحمل بطاقة تربط نسبها بنسبي، وتلميعها يعكس صورتي. اكتشفت أن كتانها يلف ذاتي، وآثار أناملي مازالت حاضرة تتراقص على صفحتها البنية. التفتتُ نحو صاحب الدكان وسألته:
-كم ثمن هذه اللوحة؟
-إنها، قديمة، لفنان مات منذ زمان.
-أريد شراءها. كم تبيعها؟
وقبل أن يصلني رده، ترامت إلى مسامعي خشخشة تنم عن حركة، فالتفت وإذا بي أرى لوحتي تنفض غبارها وتحدق في بعينين مغرورتين، اختلط دمعهما بلون الصباغة القرنفلية، وفاحت منهما رائحة ال vernis .خاطبتني بنبرة قوية:
-لست للبيع.
-إنك عشيقتي. ألاتتذكرينني؟ فقدتك من زمان، وطال بحثي عنك. لم أعثر لك على أثر. ضعت مني، ولم أدر كيف. إني مازلت أحبك. أحبك.
-إنك تعرف كيف أضعتني.
-تركتك في أمان. في قاعة نادرة قل نظيرها، يرعاك شخص مومن، أمنته عليك أنت وأختك زريقة.
-ذاك الذي أمنته علينا، كان  إنسانا طيبا، سهر على رعاياتنا، لكنه خُدع. وقع ضحية مكر وخداع من شخص يدعى الجرائدي، ضياء الدين الجرائدي. إنك تعرفه.
-ماذا حصل؟ احك لي. 
-ذات مساء كنا متحلقتين حول مؤتمننا يحكي لنا نوادره وطرائفه حول الفن والفنانين، فولج علينا  الجرائدي ليخبر مؤتمننا الذي أمنته علينا أنك كلفته ببيعي أنا وأختي.
-كذب! أنا لم أكلف أحد!
-وثق منه صاحب القاعة بعدما فك خيوط الشك والريبة التي باتت تحاك حول رأسه، فسلمنا إليه.
-وبعد؟
-أخذنا ضياء الدين وطاف بنا على مجموعة من معارفه، لكن لاأحد منهم اشترانا. كان يطلب ثمنا عاليا. تركنا في بيته لمدة، وكلما زاره أحد السكارى المعروفين لديه، تجده يقدمنا إليه. لكن حيله لم تنفع وبقينا مصلوبتين بصالونه لمدة فاقت السنتين.
-ثم؟
-ولما ضاق ذرعا منا، جاء بنا إلى هنا، وباعنا.
-بكم؟
-لايهم بكم بيع يوسف. مايهم هو من هو يوسف.
-بكم باعكما؟
-بدراهم معدودة وكان فينا من الزاهدين، لأنه كان عازم على السفر إلى الخارج.
تذكرت ما حدث. وماروته لي عشيقتي أرجع ذاكرتي إلى المثلث الأحمر الذي كنا نجتمع حوله نحتسي القهوة ونأكل الكعكة ونتبادل الأحاديث حول الفن وأهله ومشايخه
ومريديه. تذكرت الجرائدي ونصه الإيزوتيريكي الذي كتبه لنا نحن مجموعة الأربعة. تذكرته وهو يلح علي كي أدفع له ألف درهم مقابل سطوره الفارغة إلا من كلمات جافة كالقلم الذي كتبت به. كلمات لامعنى لها. استغنيت عن النص لأنني لو نشرته لتكثفت سحابة التعتيم وأبعدتنا عوض أن تقربنا من جمهورنا وعشاق فننا. كنت أعلم بداهة أن الجرائدي سيصفف كلماته مستنجدا ببصيص نور الهينيكين. فهو من أولئك الذين لاتحلو لهم الكتابة عن الفن إلا إذا تجرعوا عصارة الشعير واستظلوا بنور الهينيكين. وبما أنني لم أقدم له شيئا بداية، فطبيعي أن النور سيكون باهتا   ونصه غير مقروء.
لم ألب طلبه لأنني لم أستغل النص لنشره، ولم يتحقق تنظيم ذاك المعرض أصلا.
رفعت رأسي أحدق في وجه لوحتي الشاحب المطلي بغبار الحانوت، وشريط الأحداث مافتئ يتواتر لينير ذاكرتي.
خاطبتني عشيقتي في تحسر:
-رأيت ماذا فعلت بنا، أبدلتنا بنص مكتوب. حنا رخاص عندك حتا لهاد الدرجة؟!
هي تتكلم وأنا أحس بأوتار عنقي ترتخي لدرجة أن رأسي زاغ عن كتفي وشعرت بدوخة تلفني وأنوار تتراقص أمام عيناي. لم تعد رجلايا قادرة على تحملي.
عدت إلى صاحب الدكان فوجدته متكئا يرشف شايه الساخن، وهو في غياب تام عن دراما عشيقتي، غير مكثرت لمأساتنا. وبعد هنيهة،  رفع رأسه ينظر إلي كأنه يراني لأول مرة، ثم بادرني قائلا:
-أراك قد أطلت التأمل في اللوحة. هل أعجبتك؟
قبل أن أجيبه أحسست وكأن فؤادي يرد عليه: أودي غير سكوت راك ما عارف والو.
-نعم أعجبتني، وسآخذها منك.
تحركت اللوحة فجأة و بقوة تحررت من مسمارها العشري وصرخت في وجهي وقد تغير لونها:
-أخرج، لن أذهب معك. ألم تسمع ما أخبرك به من قبل، لقد مات عشيقي. مات. مات. مات.
 ثم أجهشت بالبكاء.
كانت حشرجة صوتها تكلمني وقد هممت بالرحيل وفرائصي ترتعش فوق عتبة الباب:
-لن أذهب معك، هنا مقبرتي. المسمار دق فوق نعشي، وآل مصيري إلى الجوطية. أخرج. أنت مازلت فنان ... وأنا لن أكون تحفة.










محمد خصيف

محمد حسينو

شامنا يا أم العز 

يا شام يا أم العز وتاج الغار
لا تخافي مهما الزمن غدر وجار
يا شام إنتي في العين ولو الدمع جار
يا شام فيك الدم في المغارة فار
وفي بصرى وقف فيك سيد الأبرار
والراهب بحيرة كشف سر الأسرار
وإليك يا شام بأمر ربه سار
كنت سورية ولبنان وفلسطين والاردن والعراق بالجوار
لكنهم بأمر سيد صهيون وضعوا بينكم الأسوار
يا شام لا تخافي من الروم والسلجوق والأميركان الأشرار
فيك العلم والنخوة ورأس مدينة العلم والأسرار
كفى هدما للعقل والبنيان وهدر الدم والعار
تعالوا وابنوا مهد البشرية والأبجدية أحرار
فالموت في دفن الرأس في الرمال ووراء الأسوار
الأخوة الأعداء صرنا... فما أحلى الحوار
هو بلسم للجراح  وشفاء للوباء من الجوار
لكن إخوتي ان الكي اخر علاج للعناد الجبار


بقلم* محمد حسينو * سورية*